L'automédication a été définie en France par le Conseil de l’Ordre des médecins comme étant « l’utilisation, hors prescription médicale, par des personnes pour elles mêmes ou pour leurs proches et de leur propre initiative, de médicaments considérés comme tels et ayant reçu l’autorisation de mise sur le marché avec la possibilité d’assistance et de conseils de la part des pharmaciens. » Cette définition a été retenue par le Comité Permanent des Médecins Européens. (source Wikipedia)
L’automédication consiste donc à se rendre directement chez son pharmacien pour acheter directement des médicaments pour soigner des problèmes de santé relativement bénins comme la toux, des douleurs, la constipation et autres petites allergies…
L’automédication peut-être la solution pour soigner des petits problèmes de santé sur une courte durée mais il y a des précautions à prendre notamment chez les enfants en bas âge et chez les femmes enceintes et les mamans allaitant un bébé.
En présence de certaines maladies chroniques, par exemple, les diabètes, les affections cardiaques, les troubles connus du foie ou des reins, il faut savoir renoncer à l’automédication.
L’automédication n’est bien entendu pas contrôlée par l’assurance maladie puisqu’elle n’intervient pas dans les remboursements des médicaments achetés dans ce cadre.
Selon le rapport 2010 publié par l’AFIPA, la consommation 2009 en France représentait :
Cette rubrique sert, lorsqu’elle figure sur les garanties ou dans les renforts proposés par les assureurs santé sert surtout de levier de communication auprès des assurés d’un âge supérieur à 40 ans (les 40/69 ans figurent parmi les principaux consommateurs d’automédication)
La prise en charge par l’assurance santé s’effectue en général, par un remboursement de 50% du montant de la facture du pharmacien et ce dans la limite d’un forfait annuel par bénéficiaire. Ces forfaits sont le plus souvent compris entre 50 euros et 150 euros.